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Ici, on fait dans l'extraordinaire ! Juge un peu mon frère…
GÉNÉRALITÉ -
Rosetta est une mission spatiale de l'Agence spatiale européenne (ASE/ESA) dont l'objectif
principal est de recueillir des données sur la composition du noyau de la comète
67P/Tchourioumov-
La sonde spatiale, d'une masse de trois tonnes, s'est placée en orbite autour de la comète puis, après une période d'observation de plusieurs mois, a envoyé, le 12 novembre 2014, un petit atterrisseur, Philae, se poser sur sa surface pour analyser, in situ, la composition de son sol et sa structure. T'imagine, ma cousine coquine, l'exploit ?
Rosetta constitue un projet phare pour l'ESA, qui y a investi 1,3 milliard d'euros. Le comité scientifique européen a décidé sa construction en 1993, après l'abandon d'un projet commun avec la NASA, avec l'objectif d'améliorer notre connaissance du processus de formation du Système solaire, dont les comètes constituent des vestiges.
Rosetta est la sixième sonde spatiale à observer une comète à faible distance, mais
elle est la première à se placer en orbite autour de celle-
En 2003, une défaillance du lanceur force le report du départ d'un an et l'abandon
de l'objectif initial, la comète 46P/Wirtanen. Rosetta est finalement lancée par
une fusée Ariane 5 G+ le 2 mars 2004 (9 h 14 UTC) en direction de la comète 67P/Tchourioumov-
Pendant son périple, la sonde spatiale survole les astéroïdes Šteins en 2008 et Lutèce le 10 juillet 2010, dont l'étude constitue un objectif scientifique secondaire de la mission.
Rosetta est alors mise en sommeil, pendant 31 mois, afin de réduire la consommation
d'énergie durant la phase de sa trajectoire où elle se trouve le plus loin du Soleil.
La sonde spatiale est réactivée en janvier 2014 puis se place sur une orbite identique
à celle de la comète, à moins de 100 kilomètres de celle-
La durée de la mission Rosetta a été de 12 ans, dont une période d'observation de 18 mois.
Bon, d'accord fréro, tout ça c'est bien beau, je te l'accorde. Mais, pourquoi Rosetta ?
OBJECTIFS DE LA MISSION
La mission Rosetta avait pour objectif l’étude in situ du noyau de la comète 67P/Tchourioumov-
Les 21 instruments scientifiques embarqués sur l'atterrisseur et l'orbiteur ont permis d'étudier :
QUEL INTÉRÊT REPRÉSENTE L'ÉTUDE D'UNE COMÈTE ?
Et bien, il est énorme ! Étudier les comètes, c'est comprendre les processus à l’origine du Système solaire et à étudier la relation entre la matière cométaire et la matière interplanétaire.
Ainsi, le noyau d'une comète hétérogène et poreux et d'un amalgame de différents matériaux s'est créé au sein de la nébuleuse primitive il y a plus de 4.5 milliards d'années. C'est parce qu'ils conservent, dans leurs glaces, des grains qui n'ont pas changé depuis cette période, que les chercheurs s'intéressent de très près à ces corps célestes. La matière piégée témoigne des ingrédients présents autour du Soleil lors de la formation des planètes. Les comètes sont donc de véritables vestiges de la création du système solaire.
De plus, ces corps célestes faits de glace et de poussière auraient apporté l'eau et la vie sur Terre.
Donc, tu vois, rien de moins que les secrets de la naissance de notre système solaire, et de la vie sur Terre ! Ça t'en coupe le souffle, hein ?
Donc, en résumé, l'intérêt de l'étude des comètes, c'est :
Parce qu'elles sont des vestiges de la création du système solaire
Revenir 4,5 milliards d'années en arrière, à la création du système solaire, c'est
ce que qu'a permis l'analyse de la comète 67P/Tchourioumov-
"Les comètes contiennent des échantillons du nuage protosolaire (=le nuage de gaz
à partir duquel le système solaire s'est formé) en fin d’effondrement, et ont piégé
l’ensemble des ingrédients minéralogiques et moléculaires qui s’y trouvaient" explique
Jean-
Parce que c'est sans doute par les comètes que l'eau est arrivée sur Terre
Il n'y a pas toujours eu de l'eau à la surface de notre planète. Les scientifiques
pensent que l'eau primitive, présente à sa création, se serait évaporée, car la surface
de la Terre était trop chaude. "L’essentiel de l’eau (...) a été apporté par des
objets formés à plus grandes distances, où la température permettait à la glace d’être
stable" estime Jean-
La tâche de Philae était donc d'analyser la composition de la glace qui constitue
une grande partie de la surface de la comète Tchouri. Si celle-
Parce qu'on pourrait y trouver les molécules qui ont créé la vie
Si l'eau est un élément crucial de la vie sur Terre, elle n'explique pas à elle seule
son apparition. "Une chimie organique complexe est nécessaire pour fabriquer de la
vie" confirme Francis Rocard. "La chute de comètes a pu ensemencer les océans avec
des molécules organiques complexes". En réagissant dans ce nouveau milieu, ces molécules
ont pu constituer "une chimie pro-
La mission de Philae était donc de rechercher, sur la comète, ces "briques élémentaires"
de la vie sur Terre. En 2006, une sonde avait analysé la poussière de la queue d'une
autre comète, et détecté la présence d'acides aminés, cruciaux dans la formation
des protéines chez les êtres vivants. Cette fois-
RAPIDE PETIT RAPPEL SUR CE QU'EST UNE COMÈTE
Une comète (représenté en symbole astronomique) est, en astronomie, un petit corps céleste
constitué d'un noyau de glace et de poussière en orbite (voir définition orbite et
animation d'une orbite) autour d'une étoile. Loin du Soleil, les comètes ne sont
constituées que de leur noyau, ce qui les rend encore inaccessibles à l'observation
sur Terre, compte-
Lorsque la comète se rapproche du Soleil, elle est exposée alors à diverses forces
dues au vent solaire, pression de radiation et gravitation. La température de la
surface du noyau s'élève et les glaces se subliment, entraînant l'éjection de gaz
et de poussières. Ces poussières, diffusant la lumière solaire, émettent un rayonnement
observable depuis la Terre. On voit apparaître autour du noyau une sorte de fine atmosphère brillante
constituée de gaz et de poussières, la "chevelure", encore désignée par son nom latin
"coma", qui s'étend au fur et à mesure que la comète se rapproche du Soleil. Si la
comète est suffisamment "active" -
Ne confond pas comète et astéroïde !
COMPRENDRE LA GENÈSE DU SYSTÈME SOLAIRE
Il y a 4,6 milliards d'années, le Système solaire était encore une nébuleuse protosolaire
constituée principalement d'hydrogène, d'hélium, de glace et de silicates. La nébuleuse
a commencé à se condenser par effondrement gravitationnel déclenché peut-
TRAJECTOIRE DE ROSETTA
Afin de gagner en vitesse et adapter sa trajectoire, Rosetta utilise l'assistance
gravitationnelle. Celle-
Seul le recours à l'assistance gravitationnelle, qui permet d'économiser de grandes quantités de carburant, permet le lancement des missions comme Rosetta car aucun lanceur n'est suffisamment puissant pour placer une sonde directement sur la trajectoire avec ce type d'objectif. Lorsque la sonde a été mise en orbite par le lanceur Ariane, sa vitesse par rapport au Soleil, dite vitesse héliocentrique, est égale à celle de la Terre soit 30 km/s. La sonde va frôler par la suite à trois reprises la Terre pour accélérer : sa vitesse héliocentrique va passer successivement à 33,8 km/s, 35,1 km/s et 38,7 km/s au dernier passage.
L'assistance gravitationnelle de Mars, qui est mise en œuvre après le premier passage proche de la Terre, sert uniquement à modifier la trajectoire de Rosetta de manière à la faire longer à nouveau la Terre pour la deuxième assistance gravitationnelle.
Le 4 mars 2005, Rosetta frôle la Terre (en anglais Earth Swing-
Plusieurs instruments sont utilisés et des photos du sol sont prises sur plusieurs longueurs d'onde en lumière visible et en infrarouge. Des photos panoramiques de la Terre sont prises par les caméras de Philae et le magnétomètre est calibré à l'aide du champ magnétique terrestre dont les caractéristiques sont bien connues.
Lors du survol de la Lune qui a lieu 16 heures plus tard, le logiciel chargé de gérer
le pointage des caméras lors des survols est testé. Il est prévu que la sonde spatiale
soit mise en semi-
Le 25 février 2007 la sonde réalise sa deuxième manœuvre d'assistance gravitationnelle
en frôlant Mars. La veille, Rosetta est orientée afin que ses instruments puissent
étudier la planète ; OSIRIS, ALICE, VIRTIS, CIVA, ROMAP, RSI, sont mis en marche
quelques heures avant le survol : celui-
Le 13 novembre 2007, Rosetta effectue son second survol de la Terre (ESB2). Son orbite s'allonge et sa période est désormais d'exactement deux ans. L'accélération obtenue est conforme aux prévisions. Au cours de son passage à proximité de la Terre, Rosetta, prise par erreur pour un astéroïde et brièvement dénommée 2007 VN84, déclenche une fausse alerte de collision potentielle d'un corps céleste avec la Terre (!).
Le 1er septembre 2008, les instruments scientifiques sont activés pour permettre l'observation de l'astéroïde (2867) Šteins. La sonde le survole à 800 km, le 5 septembre 2008 à 17 h 45 UTC, avec une vitesse relative de 8,6 kilomètres par seconde.
Malgré une panne quelques minutes avant le rendez-
Une manœuvre de correction de trajectoire, permettant de passer à la distance prévue de la Terre, est effectuée le 22 octobre 2009, trois semaines avant le survol. À 13 h 51 UTC, les quatre moteurs axiaux de la sonde, de 10 newtons, sont allumés durant 1 minute et 27 secondes.
Le 13 novembre 2009, la sonde utilise l'attraction de la Terre pour sa dernière assistance
gravitationnelle : à 7 h 45 min 40 s UTC, Rosetta passe à 2 481 km au-
Mi-
Alors que la sonde entame sa dernière orbite qui doit l'amener presque jusqu'à l'orbite de Jupiter, elle traverse la ceinture d'astéroïdes. Le 16 mars 2010, la caméra OSIRIS est utilisée conjointement avec le télescope spatial Hubble afin d'étudier l'objet P/2010 A2 et de lever l'ambiguïté sur sa nature de comète ou d'astéroïde ; l'analyse des images montrera qu'il s'agit d'un astéroïde traînant un nuage de poussières consécutif à une collision.
Rosetta survole le 10 juillet l'astéroïde (21) Lutèce. Pour préparer ce survol, une manœuvre de correction de trajectoire d'une durée de 188 secondes a été conduite le 18 juin à 8 h 24 CEST, pour que Rosetta passe à 3 162 km de Lutèce et dispose d'un angle de vue adapté pour ses instruments. Près de 400 photographies sont prises ; elles montrent un astéroïde de forme très allongée (longueur 130 km), couvert de cratères qui traduisent l'ancienneté de ce petit corps céleste, sans doute vieux de 4,5 milliards d'années. Les photos montrent également des blocs sombres et des stries en surface rappelant celles de Phobos. Enfin, un cratère d'impact est partiellement comblé d'éboulis marbrés de vergetures qui pourraient avoir été produits par des tremblements de terre consécutifs à des collisions avec d'autres corps célestes.
Tu veux voir une petite animation de 2'05" sur le trajet, les assistances gravitationnelles et l'approche des astéroïdes très bien faite et ludique, clique ici.
HIBERNATION DE ROSETTA
Le 8 juin 2011, alors que la sonde spatiale s'éloigne toujours plus du Soleil, la
sonde est volontairement mise en sommeil pour 31 mois car ses panneaux solaires ne
lui fournissent plus assez d'énergie. Durant son hibernation les communications avec
la Terre sont coupées mais la sonde n'est pas complètement inactive durant cette
phase : un logiciel particulièrement complexe ausculte régulièrement les équipements
et les instruments scientifiques et s'assure que les composants de la sonde restent
dans la plage de températures prévue en utilisant si nécessaire des résistances thermiques.
Durant cette période la trajectoire de Rosetta atteint son point le plus éloigné
du Soleil et l'énergie solaire disponible ne représente plus que 4 % de ce dont disposait
la sonde près de la Terre. La surface des panneaux solaires a été dimensionnée pour
pouvoir maintenir dans ces conditions défavorables la sonde en état de fonctionnement
: celle-
LES PHASES DE LA MISSION POST RÉVEIL
Le "Post Hibernation Commissioning" commence après le retour de la sonde dans son mode normal de fonctionnement (référentiel de pointage stable acquis avec les senseurs stellaires).
Jusqu'à la fin du mois de février, tous les sous-
En mars, commencent les recettes en vol de chaque instrument de l'orbiteur. L'atterrisseur Philae est allumé pour la première fois le 28 mars, après 39 mois d'hibernation (dernière activation le 8 décembre 2010).
En avril, 3 périodes d'essai sont consacrées à la recette en vol de Philae : changement du logiciel de vol central, rafraîchissement, des logiciels de vol des instruments, essais de bon fonctionnement des différents modes des expériences, derniers essais d'interférences entre les instruments, ..., sont au menu.
Le "PreDelivery Calibration and Science" est une phase comprise entre fin avril et fin octobre qui permet d'utiliser les instruments dans des conditions proches de celles rencontrées après l'atterrissage. Philae est attaché à l'orbiteur mais réalise des expériences quand la sonde se trouve dans la queue de la comète et s'en rapproche :
Mesures de magnétisme et plasma, interaction avec le vent solaire,
Mesure de températures,
Reniflage des gaz et analyse de leur composition.
Le processus de sélection du site d'atterrissage (LSSP, Landing Site Selection Process) commence dès que sont obtenues les premières images résolues de la comète au début du mois de jullet.
Ces premières images fournies par l'instrument Osiris vont permettre de reconstruire une forme plus précise du noyau de la comète, ainsi qu'une bonne première approximation de ses paramètres rotationnels : direction de l'axe de rotation, durée de rotation.
Au fur et à mesure que la sonde s'approche de la comète, d'autres données sont fournies par les instruments Virtis, Miro, Alice, Rosina. Elles permettent de calculer l'activité de la comète, les caractéristiques du dégazage et d'émission de poussières.
Dans la deuxième quinzaine d'août, l'influence gravitationnelle de la comète influant sur l'orbite de Rosetta, la masse de la comète peut en être déduite.
L'exploitation de toutes ces données permet la création de différents modèles. Ils
peuvent être pris en compte à différents moments dans les logiciels de calcul de
trajectoire d'atterrissage. Ceux-
La planéité des zones, la probabilité d'atterrir sur un rocher sont aussi des paramètres importants. Au final, les scientifiques décident des zones d'atterrissage sur des critères de variété du sol, d'activité ou non de la zone.
Le processus de sélection est prévu en 3 temps : un choix de 5 sites fait sur très
peu de données à TL -
La phase de préparation à l'atterrissage commence quand l'ensemble des contraintes suivantes sont connues :
Trajectoire d'observation proche (COP, Close Observation Phase),
Trajectoire de préparation à la séparation,
Trajectoire de descente et d'atterrissage de Philae (SDL, Separation, Descent, Landing),
Trajectoire post-
Ces données permettent de préparer les séquences d'opérations scientifiques pendant la descente et pendant la Première Séquence Scientifique (FSS, First Science Sequence).
Par ailleurs, un grand nombre de sous-
La phase de séparation, descente et atterrissage (SDL, Separation, Descent, Landing) est la plus complexe et la plus risquée.
La séparation de Philae de l'orbiteur est assurée par le MSS (Mechanical Support System) qui permet d'ajuster la vitesse de séparation. En cas de défaillance, un ressort est activé, mais sa vitesse n'est pas ajustable.
Quelques minutes après la séparation, le train d'atterrissage est déployé, dans le même temps que les antennes de Consert et le rostre de Romap.
En fonction de la durée de descente et de l'incertitude sur l'instant d'atterrissage, le logiciel de vol se met dans un mode d'attente de la détection de l'impact. Des prises de vue des zones survolées sont effectuées par l'instrument Rolis.
Dès que le train d'atterrissage détecte l'impact sur le sol, le propulseur à gaz froid (ADS, Active Descent System) est activé pour empêcher le rebond, ou le renversement du Philae au cas où le sol serait très chaotique. Les 2 harpons sont lancés l'un après l'autre, leur fil d'attache est mis sous tension pour arrimer définitivement l'atterrisseur à la comète.
Dans les minutes qui suivent, les caméras panoramiques sont activées. Elles vont permettre de déterminer le site d'atterrissage et la position de Philae après l'atterrissage.
Toutes ces opérations n'empêchent pas le fonctionnement d'autres instruments, en fonction de la durée de la descente et de la quantité d'activités parallèles générées.
La phase SDL se termine avec le vidage complet de la mémoire de masse de Philae.
La première séquence scientifique (FSS, First Science Sequence) consiste en l'activation de tous les instruments dans les heures qui suivent l'atterrissage. Seule la pile est utilisée ; sa durée d'utilisation est fonction de la durée de la descente, des temps de vidage mémoire, des durées d'activités scientifiques. Elle est estimée à environ 2,5 jours.
La planification des opérations scientifique est le résultat d'une optimisation obtenue
par un logiciel qui tient compte d'un grand nombre de contraintes : températures,
rendement des convertisseurs, rendement des batteries primaires, capacité mémoire
des instrument, capacité mémoire centrale, vitesse de transfert des données, vitesse
de vidage des données, visibilité orbiteur-
Actuellement, 3 blocs d'opérations sont prévus :
Bloc 1 : Consert, Romap,
Bloc 2 : SD2, Cosac, ptolemy,
Bloc 3 : Mupus, Sesame, Apxs.
La séquence exacte sera déterminée environ 20 jours avant l'atterrissage. Elle doit être robuste à l'incertitude sur le lieu d'atterrissage.
La séquence scientifique de long terme (LTS, Long Term Science) est une phase de travail de Philae sur sa batterie rechargeable. Il est prévu de pouvoir recharger tous les 2 jours cette batterie et d'activer les instruments en fonction de ses capacités.
LA MISSION ROSETTA EN 10 CHIFFRES
SUR LA COMÈTE 67P/TCHOURIOUMOV-
Tu n'as probablement jamais eu l'occasion de te trouver à la surface d'une comète.
Bennn, moi non plus, tu vois ! Impossible donc de savoir à quoi le paysage pourrait
ressembler. Grâce à un passionné d'astronomie, voici un GIF animé plutôt spectaculaire
qui te donnera une bonne idée de la chose. Ledit passionné a partagé une création
tout à fait étonnante, un GIF animé de la surface de la comète 67P/Churyumov-
Mark McCaughrean, conseiller principal pour les sciences et l’exploration à l’ESA, a expliqué que ce qui ressemble à de la neige est en réalité une combinaison d’étoiles et de poussières. Dans le fond, les étoiles sont celles de la constellation du Grand Chien.
CHRONOLOGIE DE LA MISSION
comète de Halley
comète West