Les constellations
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Le ciel en janvier
aux latitudes boréales moyennes
Nous commencerons par le côté Nord, où se trouvent les constellations qui, tournant
autour de l'étoile Polaire, ne descendent jamais au-
Tout d'abord, la Grande Ourse, ou le Chariot, facilement reconnaissable, avec son quadrilatère d'étoiles et sa queue formée de trois autres. En ce moment, après avoir frôlé l'horizon Nord, elle commence à remonter vers l'Est. On la voit donc avec le quadrilatère en haut et la queue dirigée vers le bas.
On s'imagine généralement qu'elle ne compte que sept étoiles, -
Derrière la Grande Ourse, nous apercevons les Chiens de Chasse ou Lévriers, qui la
poursuivent et que nous verrons mieux au mois de février, ou bien dès ce mois, mais
quelques heures plus tard. Dès à présent, nous voyons sur sa droite le Petit Lion
et le Lion, qui viennent de se lever. Régulus, la principale étoile de cette constellation,
est peut-
Au-
Pour le moment, c'est vers la gauche que le ciel présente le plus vif intérêt. Si
nous envisageons les deux étoiles de tête de la Grande Ourse, c'est-
Au-
Entre elles, cependant, se glisse comme un long serpent d'étoiles, qui contourne
la petite par la tête, et semble vouloir l'envelopper : c'est le Dragon. Le monstre,
brusquement, tourne le cou à gauche et laisse pendre vers l'horizon un losange de
quatre étoiles, qui dessine assez bien un front triangulaire, deux gros yeux brillants
et la pointe d'un museau. On notera que la quatrième étoile ne lui appartient pas,
ayant été assez maladroitement rattachée à la constellation d'Hercule, placée actuellement
sous l'horizon. Mais rien ne nous empêche de nous en servir pour reconnaître la tête
du Dragon, de même, comme nous le verrons plus loin, on se sert communément d'une
étoile d'Andromède pour former ce qu'on appelle le « Carré de Pégase ».
Si l'on veut savoir pourquoi le Dragon détourne ainsi la tête, qu'on regarde vers l'Ouest ce qu'il aurait devant lui à l'horizon, si les brumes et les obstacles permettent de la voir, une des plus belles éloiles du ciel, Véga, de la constellation de la Lyre, et plus loin, plantée debout en ce moment, une ligne d'étoiles, traversée d'une autre; une croix et la Lyre qui chante à ses pieds! Les Grecs et les Romains qui ont nommé toutes ces constellations, et qui ne connaissaient encore ni le crucifix ni le diable, de la tête de la croix ils ont fait la queue; comme les deux bras se prolongent par d'autres étoiles et s'infléchissent en arrière, ils y ont vu des ailes; dans la tige ils ont vu un long cou d'oiseau et ils ont appelé le tout le Cygne. L'appellation a été conservée, mais l'idée de croix n'a pas été écartée pour cela, on l'on dit couramment « la croix du Cygne ».
Dans un des angles d'en haut de cette croix, dans celui opposé à la Polaire, nous remarquons une étoile faiblement brillante, nommée la 61e du Cygne (61 Cygni), qui a cela de particulier d'avoir été la première étoile, après le Soleil, dont on ait pu mesurer la distance. La lumière voyage un peu moins de 11 ans pour nous parvenir de cet astre.
Une blancheur en appelle une autre : avec le Cygne nous abordons la Voie lactée, qui monte vers le zénith, longue plage dont les grain, de sable sont des étoiles. Elle laisse à sa gauche deux petites constellations à peine visibles, le Renard et le Lézard puis brusquement, nous sortons de toute cette ménagerie de lions, d'ourses, de lévriers, de lynx, girafe, dragon, cygne, renard, lézard et nous entrons dans le monde de la mythologie : entre Ia Voie lactée et la Petite Ourse voici Céphée, constellation composée d'étoiles semées semées selon un dessin peu précis.
Au-
On peut encore remarque, à gauche, c'est-
Nous reconnaissons, presque en ligne droite, trois autres étoiles. Les deux premières s'ajoutent au carré de Pégase pour former Andromède; la troisième est Algol de la constellation de Persée. Et tout cet ensemble a ceci de curieux qu'il reproduit encore, mais en beaucoup plus grand cette fois, la disposition de la Grande ourse, quatre étoiles en quadrilatère, puis une queue de trois. C'est comme une vaste Grande Ourse enveloppant Cassiopée, le quadrilatère en bas, la queue vers le zénith.
Algol, type des binaires à éclipses, se trouve déjà dans la partie sud du ciel; et, plus loin, avoisinant également le zénith, mais le dépassant d'une égale distance vers l'Est, la belle étoile Capella (la Chèvre), de la constellation du Cocher, laquelle a la forme d'un pentagone, nous ramène à la Voie lactée, qui traverse en ce moment notre zénith.
Mais avant de la descendre vers le Sud-
Au-
Et voici la merveille du ciel équatorial, qui resplendit sur la partie méridionale de notre ciel d'hiver, Orion, le géant Orion, formé d'un haut quadrilatère de belles étoiles dont Bételgeuse, Bellatrix et Rigel. Il est traversé de trois étoiles en ligne droites, que l'on appelle communément le Trois Rois, et qui forment le Baudrier, auquel semble pendre un poignard formé de trois petits astres très rapprochés. De ces trois derniers, celui du milieu est la fameuse Nébuleuse d'Orion, M 42.
Au Sud de cette riche constellation se trouve le Lièvre, peu remarquable, et au Sud-
Autour de lui pâlissent la Colombe, la Poupe, la Licorne, mais au dessus de cette
dernière, un peu au-
Qu'on remarque maintenant cet enchaînement de constellations : Verseau, Poissons,
Bélier, Taureau, Gémeaux, Cancer, Lion : c'est plus de la moitié du zodiaque, c'est-
Principaux objets célestes en évidence pour l'observation en janvier
Dans le Taureau, on peut commencer par les Pléiades (oeil nu, jumelle, télescope...), l'un des amas ouverts les plus intéressants du ciel. Autre amas ouvert, les Hyades (oeil nu), autour d'Aldébaran (Alpha Tauri), qui est une étoile double : la principale composante est rouge, l'autre est pratiquement imperceptible. Parmi les autres systèmes stellaires, on peut mentionner : les couples écartés Thêta, Kappa, Sigma (jumelle). L'étoile Lambda du Taureau est, quant à elle, une binaire à éclipses, avec une période rapide. T Tauri, près de Aïn (Epsilon Tauri), entourée d'une nébulosité (nébuleuse variable de Hind) présente aussi des variations de lumière, mais cette fois à cause de l'instabilité de son enveloppe : c'est une très jeune étoile qui n'a pas encore achevé sa formation. Enfin, près de Dzêta Tauri, à l'extrémité d'une des cornes du Taureau, se trouve la nébuleuse du Crabe (M 1), qui résulte de l'explosion de la supernova observée en Chine en 1054.
La splendide nébuleuse d'Orion, M 42, observable avec un petite lunette et déjà perceptible à l'oeil nu. Les doubles Delta, Lambda, Sigma, Iota d'Orion.
Castor (admirable). -
La double Gamma du Bélier (charmante).
L'Amas ouvert M 41 du Grand Chien.
Mira Ceti (Omicron de la Baleine). -
Gamma d'Andromède (double colorée, magnifique). Galaxie M 31 (jumelle).
Double 14 du Cocher.
Doubles Eta et Iota de Cassiopée.
Persée renferme plusieurs étoiles doubles intéressantes à observer avec un petit
instrument, parmi lesquelles Eta (Miram), couple physique jaune et bleu, en ce moment
un peu haut pour être observé confortablement. Côté variables, la plus intéressante
est Algol (Bêta Persei), dont les variations de lumière sont dues à la présence d'un
compagnon qui éclipse la composante principale. Enfin, parmi les amas ouverts, on
note en premier lieu l'amas double l'amas double de Persée (Chî et h), observable
à loeil nu et aux jumelles. Un télescope est nécessaire pour distinguer la nébuleuse
California (NGC1499), placée un peu au-
Dans Eridan, l'étoile double 32 Eridani, dont une composante est jaune topaze et
l'autre bleu marine, et Omicron-
Dans Céphée, on peut y observer l'étoile Delta, double, et surtout variable : elle est le type d'une famille d'étoiles pulsantes, les Céphéïdes. L'étoile Mu (Erakis), elle aussi variable, est d'un rouge grenat très remarquable. Parmi les étoiles doubles, il convient de noter : Kappa, couple délicat; Xi, système physique en mouvement; Bêta couple assez facile à distinguer; Omicron (variable), jaune et bleue qui offre un beau contraste.
L'étoile Polaire ou Polaris (Alpha de la Petite Ourse) : un petit télescope la fait apparaître double; il s'agit d'un rapprochement fortuit sur la ligne de visée. La composante principale est jaune, l'autre est bleuâtre.
Remarquer dans les nuits du 2 au 4, avant et après minuit, un point situé entre Tau d'Hercule et Bêta du Bouvier : c'est le radiant (centre d'émanation) d'un essaim d'étoiles filantes, les Quadrantides, associées à la comète Machholz. (C.F.).
Bon, j'espère que t'as tout retenu par cœur, ma cousine ??
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